L’argument cosmologique – Partie 2 : Décompter de l’infini… est-ce possible ?
Les mathématiques nous ont donné la capacité de symboliser avec simplicité l’infini et l’éternité. Cependant, à partir du moment où l’on cherche à transformer la théorie à la pratique, du symbole à la matière, certaines contraintes apparaissent.
En effet, si il y avait un nombre de moments infinis avant aujourd’hui, nous ne serions jamais arrivé à aujourd’hui.
Il m’a fallu pas mal de temps pour digérer cette phrase, cependant une fois acquise la logique de cet argument est impeccable. Mettons en comparaison l’infini théorique et l’infini physique :
Exemple 1 : Si je positionne deux livres à une distance de 10m l’un de l’autre, je peux théoriquement avoir un nombre de points infinis entre ces deux points. Cependant, même en descendant dans les particules élémentaires (prenons un quark par exemple), il y aura bien un nombre fini de particules entre ces deux livres. À partir du moment où une taille de particule est définie, il n’est alors plus possible d’en placer un nombre infini.
Exemple 2 : Imaginez que vous rentrez dans une pièce et que quelqu’un est en train de décompter « 5,4,3,2,1,0…. j’y suis arrivé, enfin ! » vous allez certainement lui demander pourquoi il comptai. Si il vous répondais « je viens de décompter de l’infini, allé maintenant je vais compter vers l’infini… 1, 2, 3… », en partant sur l’hypothèse que cette même personne était un être théoriquement éternel, il n’est pas possible en soit qu’il ai décompté de l’infini – il aurait toujours pu démarrer d’un chiffre plus haut au moment du démarrage ! Notre pauvre amis n’aurait donc jamais pu arriver à 0.
Ces exemples permettent de mettre en avant le fait que le temps avait bien un début. Qu’y avait-il avant ce temps ? Certainement quelque chose d’intemporel, mais nous allons continuer notre analyse maintenant avec un peu de science… Voir « Argument cosmologique – Partie 3.1 : La 2nde loi de la thermodynamique pointe vers Dieu »