L’argument cosmologique – Partie 1 : L’univers pointe vers Dieu

par Avr 4, 2019Apologia Sciences0 commentaires

L’argument cosmologique (souvent appelé argument de Kalam) se présente de la façon suivante :

  1. Tout ce qui commence à exister à une cause pour son existence
  2. L’univers a commencé à exister
  3. Ainsi, l’univers a une cause pour son existence

Il est important d’analyser chacune de ces prémisses pour voir si cet argument peut tenir.

Dans la prémisse 1, l’expérience commune ainsi que la science confirment que tout effet doit avoir une cause. Cette relation de cause à effet est en effet tellement imbriquée dans notre esprit qu’il est plus simple pour nous de reporter les causes jusqu’à l’infini que d’imaginer ce qui est souvent appelé la cause première. Cependant, comme nous le verrons dans la partie 2, il n’est pas possible de remonter à l’infini et d’imaginer une série de cause à effet qui n’a pas de début. Si les dominos tombent aujourd’hui, c’est qu’à un moment fini dans le passé, un premier domino est tombé, que ce soit par la main d’un créateur ou d’une réaction de particules subatomiques résultant d’un processus de désintégration quantique.

Si nous reformulons légèrement la prémisse 1, celle-ci devient plus facile à analyser : « si l’univers a commencé à exister, l’univers possède une cause pour son existence ». Dans ce cas concret, si l’univers est composé de temps, de matière et d’espace, il va de soit que ce qui a déclenché l’apparition de l’univers ne doit pas être composé de ceux-ci. Mais comment se fait-il que l’univers est passé de « rien » à « tout » si la cause est immatérielle, intemporelle et en dehors de l’espace. Je postule que seul un esprit peut provoquer un changement tel que celui-ci. Un objet matériel tel un rocher, ne peut pas choisir de changer d’état. Notre expérience nous montre que la volonté est seule capable de porter un changement d’état lorsque celui-ci n’est pas causé par un enchaînement de causes matérielles. Cependant, une volonté doit se trouver dans un esprit. Il semble donc raisonable de dire que cette cause première immatérielle, intemporelle, en dehors de l’espace et douée d’une volonté commence à ressembler au Dieu de la Bible.

Hébreux 1:10: « Et encore: Toi, Seigneur, tu as au commencement fondé la terre, Et les cieux sont l’ouvrage de tes mains »